— 290 —
dont il 1’eh toure peuvent assurer de notables economies, de
meme que sa negligehce entmine de sbrieuses depenses.
Prenant pour base la depense moyenne des annees
precbdentes, les patrons ont mteresse leur personnel
en, l’admeitant a partieiper, par voie de partage, aux
economies qui seraient realisees sur ce materiel, ä la
charge, toutefois, de supporter les pertes dans les niemes
proportions.
L’ouvrier trouve dans cette combinaison une nouvelle
source de gain; de plus, le nombre d’heures darret, des
machines se trouvant necessairement reduit par suite du
bon entretien des instruments de travail, la production jour-
naliere est augmentee et, avec eile, la prime de l’ouvrier;
Cet ihteret accorde sur les economies realisbes dans l’em-
pl°i du materiel existe actuellement sur les toiles metal-'
liques, draps et feutres employes pour habiller les machines
ä päpier; il sera, en outre, applique prochainement ä une
nouvelle Serie d'instruments' de travail, tels que : courroies
de transmission, graissage des machines, eclairage, com
bustible, etc.
Tout ouvrier a egalement droit, du jour de soh entree
dans letablissement, ä une prime appelee bon d’anciennete,
dont le chiffre s bleve d’utl dixieme chaque annee, jusqu’ä
concurrence de dix ans de Service, epoque a laquelle il
atteint son maximum. Ces primes sont proportionnöes a
limportance du travail fait par 1’ouvrier; eiles s’eleveht