— 309 —
pas sa tache uniquement ä une exploitation industrielle,-
mais qu’elle aspirait aussi ä faire tourner ä leur prolit tous
les moyens dont eile pouvait disposer pour les rendre
raeilleurs et plus heureux.
§4. PARTICIPATION ET CAISSE DE PREVOYANCE ET DE
RETRAITE DE L IMPRIMERIE ET DE LA LIBRAIRIE CENTRALES
DES CHEMINS DE FER DE MM. A. OHAIX ET 0 le .
M. Chaix, chef de rimprimerie centrale des chemins de
fer, ä Paris, est un de ces patrons qui, s identifiant avec
l’existence de leur personnel, cherchent sans reläche tous
les moyens propres non-seulement a elover le niveau moral
de leurs employös et ouvriers, mais aussi a accorder aux
uns et aux autres la rcmuneration la plus equitable de leui
labeur. II a pensd avec raison que, pour atteindre le second
de ces buts, il fallait autant que possible unir 1 interet de
l’ouvrier a celui du patron, de teile sorte que tous aient un
seid et meme objectif: la prosperitd continue et progressive
de l’entreprise, devenue, par ce fait, une veritablc associa-
tion. Cette prdoccupation l’a naturellement amene a faire
l’essai du Systeme qui consiste ä faire participer les ouvriers
aux bdndfices realis4s par le patron.
Depuis quelques annees dejä, cet industriel avait die
tdmoin des rdsultats favorables obtenus par 1 application de
ce Systeme, tant en France qu’en Angleterre et en Suisse.
En homme convaincu du bien quil pourrait faire autoui