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Dans ces quelques mots se trouve en partie le secret de
l’augmentation des bdndfices par la participation.
Dans le courant de l’annde 1872, le comitö de surveil-
lance a pu prendre des mesures pour mettre un papticipant
a l’abri de la misere et de l’abandon dans lesquels Tage et
la maladie auraient pu le conduire. Le comitö, agissant
comme un conseil de famille, a protegd la vieillesse de ce
travailleur sans parents et sans app.ui avec le secours.de la
somme disponible a son compte dans l’association. Un autre
participant meurt en 1872, ayant moins de 20 ans de
Service, mais 60 ans d’äge. Sa veuve trouve ä la liquida-
tion du compte de retraite une somme de 900 francs; dans
son compte de participation de l’annee courante, 280 fr.,
plus, enfin, les interets; en tout, 1,208 francs.
Ainsi l’institution, bien que tres-jeune encore, a pu venir
cependant dejä puissamment en aide aux familles de ses
membres decedes. II est vrai que le premier appoint de
52,000 francs, que l’on doit considerer comme une ressource
tout a fait extraordinaire, a singulierement facilitb ces
rdsultats.
II est permis, nous semble-t-il, de fonder de grandes
espdrances sur l’avenir d’une Institution si bien _conQue et
dirigee, il faut le dire, avec une sollicitude peu commune.
Les participants qui s’attacheront ä l’dtablissement doivent
y trouver rdellement, comme l’a dit M. Chaix, avec les
anndes accumulees, les interets, les morts prbmaturbes et
les ddchdances, une petite fortune pour eux et leurs familles.
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