— 324 —
La position de ces enfants dans les ateliers a toujours, et
avec raison, eveillb la Sympathie des esprits qui pensent ä
1 avenir. La ldgislation a etabli leurs droits et defini leurs
devoirs; mais, ä cöte de la loi, et pour lui venir en aide, la
Philanthropie peut et doit s’occuper de leur procurer tous les
avantages d’une bonne education morala et industrielle.
A öette fin, le patronage intervient entre les patrons et les
apprentis pour btablir une entente parfaite et assurer l’exdcu-
ti°n de conventions clairement definies. Les apprentis sont
d°nc efficacement proteges contre le pouvoir parfois abusif
des patrons , ceux-ci sont egalement garantis contre le
mauvais vouloir et la rebellion de certains apprentis. Rn fin
les parents sont assures que leurs intentions sont fidelement
remplies.
De cette fidelite dans 1 execution des contrats decoule
naturellement la moralite de 1’enfant, qui apprend a respecter
les engagements dont il est l’objet.
Quant ä l’instruction, eile est essentiellement pratique,
grdce ä la creation de concours professionnels qui ont lieu
tous les ans et pour lesquels les apprentis doivent se faire
mscrire. Jusqua 18 ans, ils concourent gratuitement; de
18 ä 21 ans, ils doivent payer, comme ouvriers, la somme de
12 francs, cotisation des societaires.
Ces concours ne seraient d’aucune utilite si la plus stricte
impartialite ny dtait assuree. Voici de quelle maniere on
procede : D’abord, une Commission est chargde de dresser
les plans, qui reposent, avant tout, sur les principes de la