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d’elles-memes, comme, par exemple, des aptitudes artis-
tiques, un gout delicät, ne manquent point d’occupation et
obtiennent un salaire eleve.
On peut donc afflrmer, tout en tenant compte des crises
qui paralysent a certaines epoques l’essor de cette Indus
trie, qu’on verra se continuer la progression ascendante dans
le nombre des enfants employes ä la Specialite des fleurs.
Ce qui precede peut egalement s’appliquer- aux plumes
de parure; cependant, il convient de faire remarquer que
cette derniere industrieoccupeunpersonnel moins nombreux,
dans lequel le sexe feminin, bien que s’y trouvant en trds-
grande majorite, n’occupe pas toujours le premier rang.
Ces fabrications, et specialement celle des plumes, presente,
en outre, cet avantage incontestable quelle n’oblige point
l’ouvriere a quitter le foyer domestique; eile peut, au
contraire, sans quitter des yeux le berceau de son enfant,
confectionner de ses mains agiles une couronne, un bouquet
ou une guirlande, et rester ainsi occupee dans la famille
aupres de ceux quelle aime.
• Les obligations et les droits de la Societe pour l’assis-
tance paternelle aux enfants employes dans les fabriques de
fleurs et de plumes, a l’egard des apprentis et des patrons,
resultent du contrat passe entre les parties et revetu de la
signature du president et d’un delegue.
11s naissent avec lesdits contrats et s’eteignent avec eux.
Le nombre des membres et la duree de la Societe sont
illimites. Le siege en est etabli a Paris.