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par des hommes appartenant au protestanüsme, eile dtend
neanmoins son actio,n sur tous, sans distinction de culte.
Les indications des places vacantes dans les maisons de
commerce, les demandes de personnel, employds, gerants,
comptables, garcons de magasin, hommes de peihe, etc.,
ainsi que les otfres de Service, sont recus ä l’Agence de la
Socidtd.
Les depenses sont couvertes par les souscriptions volon-
taires des personnes qui en approuvent le but.
La Societe fait appel au ddvouement de tous, et demande
particulierement le concours des hommes qui honorent le
travaü et qui veulent le prouver en s’occupant des intdrets
des travailleurs,
Cette Socidtd- n’est autre chose qu’une bourse du travail,
le marche de la main-d’oeuvre, l’endroit oü l’on peut rencon-
trer une occupation et d’honnetes gens pour la remplir.
D une grande sdverite sur les garanties que presentent les
candidats, la Societe protestante du travaü ne patronne que
les personnes dont eile croit pouvoir rdpondre.moralement.
Eüe donne ainsi aux honnetes et laborieux travailleurs qui
s’adressent ä eile une juste idde de l’importance et du prix
qu eile attache a ces hautes qualitds, Capital rdel du travail-
leur.
Depuis sa fondation, la Socidtd a placd 2,286 postulants,
et rares sont les rdclamations qui lui .ont etd faites au sujet
de ces candidats. Pendant -l’annde 1872 'seule, eile a pu
caser 999 personnes, qui se rdpartissent entre les difFerentes