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appareils, dans le travail des matieres premieres, dans la
rectification des produits, afin d’enlever ä ceux-ci les prin-
cipes dtrangers auxquels on attribue la plus grande partie
des elFets nuisibles qui sont parfois constates. C’est dans
cette voie que doivent perseverer nos industriels, et pour
plusieurs d’entre eux il n’est plus besoin d’insister.
Un usage exagere ou inopportun des liqueurs fermentbes
entraine sans aucun doute des inconvenients graves contre
lesquels s’elevent avec raison les hygienistes. Mais on
peut prdtendre sans exageration que, pour certains tempe-
raments ou dans quelques professions, comme aussi sous
l’influence des conditions particulieres resultant de läge .et
du climat, un emploi modere est plus salutaire que nuisible.
II faut d’ailleurs tenir compte des habitudes qu’il est bien
difficile de modifier et auxquelles on doit chercher surtout ä
donner une bonne direction, en rappelant sans cesse-les
dangers que les exces amenent inevitablement.
Les physiologistes savent parfaitement distinguer sous ce
rapport. « On ne peut objecter, dit le docteur Letheby (1),
parce qu’on en abuse, que les liqueurs fermentees ne sont
pas utiles dans leconomie du corps humain. Elles ne
peuvent entrer dans la eomposition des tissus, mais eiles
stimulent les energies de l’organisme et en augmentent
l’activite. »
« Prises modeVementJes boissons fermentees augmentent
(i) Les aliments. page9i. Ouvrage ddjä citd.