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Prasse.
ASSOCIATION DES ARTISANS DE BERLIN.
L Allemagne est bien certainement la terre promise de
l’association, qui, pour se developper, y a trouvd le plus
puissant des auxiliaires : l’instruction. Au premier degrö,
eile est obligatoire pour tous les citoyens. Et ceux qui ont
la volonte de completer leurs etudes trouvent dans une
Organisation des mieux entendues le moyen de donner satis-
faction a tous leurs besoins intellectuels. Nul donc, en Alle
magne, n’est ignorant que par sa propre laute.'
Gräce a cette elevation du niveau moral, si chaque
citoyen allemand est a meme de faire valoir ses droits en
parfaite cönnaissance de cause, jamais, d’un autre cöte, il
ne eher die ä se soustraire ä ses obligations! Aussi suffit-il
poui qu une association soit fondee que quelques personn'es
ayant un but commun se reunissent pourdiscuter et adopter
les Statuts, qui doivent rbgler les jntbrets de tous et de
chacun. L association ne tarde pas a prendre corps, ä vivre
et a atteindre progressivement une prospbrite presqu’in-
connue chez nous. — Teiles sont, par exemple, les associa-
tions coopdratives, et notamment les banques populaires,
dont l’illustre Schultze-Delitsch est l’ardent et infatigable
promoteur, et qui, actuellement, se comptent par milliers
dans l’Empire germanique! Teiles sont egalement les
socidhs de gymnastique, qui poursuivent letude des moyens
les plus rationnels de dövelopper chez 1’homme les forces
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