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et publie d’avance tous les trimestres. On y traite des„ques-
tions isolees, qui n’occupent qu’une seule seance; mais sou-
vent aussi le sujet comporte de longs developpements; dans
ce eas, Forateur lui consacre plusieurs seances consecutives.
Apres chaque Conference, Fon provoque sur la question donl
on s’est occupe des discussions qui, presque toujours, don-
nent lieu, entre les auditeurs, a des debats animes et appro-
fondis, dont chacun üre grand profit. Ce sontles Conferen
ciers qui repondent auX questions que leur posent les
societaires, dorit ils dirigent les discussions. Ces Conferen
ciers sont choisis parmi les amis eclaires de la classe
ouvriere. Ils ne sont cependant admis a prendre la parole
dans les reunions qu’apres avoir prouve qu ils sont capables
de donner une Conference.
Le plus grand nombre des sommites intellectuelles de
Berlin se sont toujours fait un honneur de mettre le precieux
concours de leur talent au Service de FAssociation des Arti-
sans. Au nombre de ces sommites, Fon doit citer : MM. \ ir-
chow et HolzendortF, professeurs a Füniversite et a lAca-
dernie industrielle de Berlin; MM. Berthold, Auerbach et
Rodenberg, ecrivains et poetes du plus haut merite;
MM. Engels et Max Hirsch, economiste et statisticien bien
connus; des fonctionnaires importants de ILtat et de la
ville; des membres de la Chambre des deputes, tels que :
MM. A. Bunker,—- actuellement president de FAssociation,
— Lasker, Schultze-Delitsch, et enfin des medecins et des
jurisconsultes renommes.