— 354 —
s’est formee insensiblement par des döns que lui adressdrent
des particuliörs, des dditeurs et des imprimeurs, mais sur-
tont au moyen d'achats faits par 1’Association. L'usage
d6s livres ne coüte rien. Le bibliothecaire et ses aides,
fous choisis parmi les membres associes, remplissent gra-
tuitement leurs difficiles fonctions. En bte, cinq cents per-
- sonnes environ empruntent des livres. Ce nombre s’dldve
jusqua sept cents pendant la saison d’hiver. La bibliothdque
est ouverte le soir, trois fois par semaine. Les ouvragös
traitant des questions industrielles sont tellement demandds
qu’on s’inscrit longtemps a l’avance pour les obtenir, bien
que souvent il se trouve a la bibliotheque plusieurs exem-
plaires du meme ouvrage. Le cabinet de leeture est äcces-
Sible aux societaires les jours de reunions gendrales. II
contient plus de quatre-vingt-dix journaux et publications
pbriodiques traitant de la politique, de la technologie, de la
litterature et de la l-eligion. Ils sont presque tous mis gra-
tuitement a la disposition de la Societe par les dditeurs.
L Association croit, avec raison, qu’il est de son devoir de
donner aux divertissements qu eile offre a ses membres une
direction intelligente et morale. A cef effet, les reunions des
dimanches et jours de fete, kixquelles sont conviees les
familles des associes, se tiennent en etd dans un jardin
et en hiver dans la grande sallep Le programme de ces
rbunions se compose generalement : d’une Conference amü
sante, courte et appropriee a l’auditoire, auquel on fait
entendre, en outre, des morceaux varies de Symphonie, des