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combattre, nous pensons qu’il n’est pas impossible de les
concilier et de les satisfaire.
C est sans contredit une question difficile ä resoudre que
celle du mode d’impöt a prelever sur le produit de la
brasserie. Nous ne voulons pas nous hasarder a proposer
une solution, mais il nous semble qu’en la cherchant avec
bonne volonte et intelligence, en s’inspirant des besoins et
des interets reciproques des consommateurs, des industriels
et de l’administration, on trouverait les bases d’une nouvelle
rdglementation, dont tout le monde reconnait l’urgente
necessite.
La seiende realise chaque jour de nouveaux progres; ses
reclierches prendraient un grand developpement, si l’appli-
cation des procedes perfectionnes pouvait se concilier avec
les exigences des reglements en vigueur. Pour ne citer
qu’un exemple et sans vouloir appretier la nouvelle methode
pour la fabrication de la biere, qui, dans ces derniers temps,
a ete proposee par M. Pasteur, n’est-il pas regrettable que
les reclierches perseverantes de ce savant, ainsi que les
consequences qui doivent logiquement en resulter, ne puis-
sent, sans entraves, passer immediatement, en tout ou en
partie, dans l’usine du brasseur? Pourquoi ces restrictions
et ces obstacles que ne rencontrent pas les autres indus-
tries ?
Une autre reforme, plus facile ä realiser, mdrite de fixer
l’attention de nos brasseurs. Quand, par des appareils per
fectionnes et des soins intelligents, ils sont parvenus a