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qui se realisera d’ici a une couple d’annees, gräce au credit
de 1,700,000 francs que les Chambres viennent de voter
pour l’achevement complet des travaux du barrage de la
Gileppe.
L’industrie drapiere faisait, en grande partie, defaut, et
il est fort regrettable que quelques-uns de nos bons fabri-
cants de cachemires croises, de satins, de castors, etc.,
n’aient pas cru devoir exposer leurs produits. II en est de
meme de ceux qui fabriquent les belles et epaisses etoffes
nouveautes pour paletots, produits qui s’exportent en grande
partie pour fAllemagne et l’Autriche, oü ils obtiennent la
plus grande faveur.
La belle draperie noire, qui etait naguere la gloire de
notre industrie, n’a plus aujourd’hui, ä beaucoup pres, la
meme importance. Nous le confessons: nous avons neglige,
pour l’article nouveautds, notre yieille et solide reputation
de draperie, tandis que rAllemagne n’a cesse d’y faire des
progres, a ce point quelle a envahi une partie du marche
beige.
C’est un tort de nos industriels, que nous avons a
signaler. L’ecole par excellence du fabricant et de l’ouvrier,
c’est la draperie, parce quelle exige des soins, un fini et
des connaissances que la nouveaute ne reclame pas. C’est,
en outre, un produit qui n’est pas soumis aux caprices de
la mode, et si le debit en est beaucoup reduit ä cause des
etoffes, au moins la vente en est plus stable.
Nous serions heureux de voir cette belle partie de