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apres deux ou trois lessives. Donc persistons dans notre 
ancienne fabrication. Tout en faisant des toiles legeres et 
apparentes pour les marches lointains, en donnant ä ces 
toiles le blanc et l’appret irlandais, recherches surtout 
dans les contrees du Sud, continuons a fabriquer nos 
bonnes toiles flamandes; et le placement ne nous fera pas 
defaut. 
Pour larticle damasse, linge de table, c’est la France qui 
occupe le premier rang. Le bon goüt et la varidte des des- 
sins, la parfaite execution du tis.su et Fappret soyeux et 
brillant de ses articles si varies, sont des qualites que 
lAutriche, la Saxe et l’Angleterre lui disputent avec plus 
ou moins de succes, mais qui assurent encore ä la France 
aujourd’hui une superiorite que le jury s’est plü ä recon- 
naitre. 
C est encore ä la France qu’appartient le premier rang 
pour la fabrication des linons et des batistes, bien que la 
Belgique continue ä fournir ä la France la plus grande 
partie de ces fils de lin a la inaiu dont lamerveilleuse finesse 
ätait proverbiale et dont nos fileuses des Flandres ont eu le 
monopole pendant tant d’annees. 
Ajoutons, comme renseignement, que le tissage mecanique, 
encore presque ignord sur le continent en 1867, lors de la 
derniere Exposition internationale de Paris, et applique 
presque exclusivement alors a la fabrication des toiles ä 
voiles, s est etendu et developpe, et qu’une grande partie de 
nos bonnes toiles pour chemises et draps de lit et pour les