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La toilette de M. De Groote-Vierendeel (mddaille de 
merite) etait d’un dessin gracieux et elegant, d’une fabrica- 
tion soignee et d’un reseau tres-regulier. De petits articles, 
d’un genre apparent, completaient un ensemble de produits 
tres-remarquables comme facture, mais manquant un peu de 
nouveaute. 
La pointe de MM. Stocquart freres, de Grammont 
(medaille de merite), olfrait des effets d’opposition admira- 
blement reussis, et, au point de vue de lä variete des etFets, 
c etait l’article le plus remarquable en dentelle noire. II est 
facheux que ces exposants n’aient pu re uni r un ensemble de 
produits permettant de mieux apprecier l’importance de leur 
fabrication. 
En 1851, M. Aubry resumait ses impressions, relati- 
vement a la dentelle de Grammont, en disant que les objets 
exposes n’avaient rien de remarquable si on les comparait 
aux dentelles francaises de Caenet de Bayeux, mais quelles 
n’en constituaient pas moins une concurrence tres-serieuse, 
ä cause de leur bas prix. L’Exposition de Paris (en 1867) et 
celle-de Vienne (en 1873), malgre le petit nombre des 
exposants, prouvent que la concurrence que l’on redoutait 
en 1851, a cause du bas prix, existe aujourd'kui pour la 
perfection du travail. 
Mais, ä son tour, l’industrie de la dentelle noire de notre 
pays semble menacee d’une concurrence redoutable si nous 
en jugeons par les articles similaires exposes par la Saxe et 
la Boheme, et il est ä craindre qu’une grande extension