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des dentelles. II en resulte que l’industrie de la broderie,
qui par le goüt, le genre, le travail offre plus d’un rapport
avec la dentelle, ne semble pouvoir se developper en
Belgique.
Un peu avant 1830, alors que la dentelle subissait une
crise grave et dtait peu ou point recherchee, les dentellieres
chercherent une occupation dans la confection de bandes
brodees surtulle, etgrace ä la modicite des prix, ces articles
eurent une vogue veritable. Mais depuis que la mode a fixb
la supröme elegance sur l’usage de la dentelle, les ouvrieres
ont abaüdonne presque completement la broderie.
La Suisse seule avait a Vienne'de veritables merveilles
en broderies Manches a la main, et Ton peut affirmer que
jamais la perfection na ete poussee plus loin que dans les
objets exposes par M. Adolf Naef et par MM. Zellweger,
Schoch et C ie , de Saint-Galles.
Nous avions, dans le salon des dentelles, l’exhibition de
broderies de l’ecole de Bellern; et, malgre la comparaison
redoutable ä laquelle cette Collection etait exposee, le jury
n’en a pas moins examine avec un vif interM les articles
d’excellente fabrication envoyes par cet etablissement. Les
broderies de genre apparent etaient parfaitement executdes,
et le goüt qui avait preside ä leur etalage faisait ressortir la
valeur du produit.
L ecole de Bellern, dirigee par une dame qui consacre ses
loisirs et sa fortune a cette institution charitable,' a obtenu
la medaille de märite. .