developpements en metallurgie soient beaucoup plus recents
que ceux de l’Allemagne, y tient une place large et elevde ;
ses developpements ont ete prompts; plusieurs de ses acie-
ries se sont, en quelques annees, blevees a une production de
40,000 a 60,000 tonn es par an. La Suede a developpe tres-
largement s<a fabrication d acier et surtout celle des fontes
a acier et ses extractions de minerais ä acier par les mines
de formation plutonienne de l’Upland, du Mänland et du
Gotland, et la Russie septentrionale par les mines de
Perm, de lOural et de la Siberie; FAngleterre, la France
et la Belgique sont, au contraire, presque totalement tribu-
taires de 1 etranger quant aux minerais d’acier et aux Spie
gels de qualite superieure.
LAngleterre, independamment de ses hematites, et la
France, inddpendamment de ses minerais du midi et de
l’ouest, regoivent deja denormes quantites de minerais
d’acier de la Suede, de l’Espagne, de l’Algerie, de l’Italie,
de la Grece, etc.; eiles recoivent aussi des fontes superieures
a acier de la Suede et de PAllemagne.
Jusqua present la Belgique est restee fort en arriere de
ce mouvement et a du se borner ä acheter, dans des condi-
tions relativement defavorables, en Angleterre, en Alle-
magne, en Suede, etc., etc., les fontes qu’elle a du employer
pourla fabrication de l’acier; quant ä la fabrication des fontes
a fer et des fers proprement dits, lamines et marteles, la
Belgique non-seulcment s’est maintenueau rang qu’elle avait
su conquerir, mais a meme montre des progres re'els dans la