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d’une epaisseur dgale ä la plaque a jour. En enlevant 
ensuite celle-ci bien verticalement et avec precaution, le 
dessin reste en relief ä la surface de la table, sur une epais 
seur dgale a celle de la plaque. Ontamise avec precaution, 
sur ce dessin, le melange destine a former le fond du carreau; 
puis on place le cadre du moule qu’on remplit entierement 
avec ce melange, on racle ce qui pourrait depasser les 
bords et on soumet ä la compression. 
Evidemment, il ne s’agit ici que d’une seule teinte. 
Pour obtenir des dessins presentant deux ou un plus 
grand nombre de teintes, il faut commencer par masquer 
les decoupures de la plaque correspondant aux diverses 
teintes et ne les decouvrir que successivement, pour les 
remplir comme il a ete fait pour la premiere teinte. 
Ce moyen est tres-expeditif, et le seul reproche qu’on 
puisse lui faire, c’est qu’il ne donne pas une grande epais 
seur de dessin. 
Lorsqu’il s’agit d’augmenter cette epaisseur, on peut 
employer, comme cela se fait ä l’usine de Mettlach, en Alle- 
magne, au lieu de la plaque a jour, de petites tremies ou 
rigoles sans fond dont les parois, verticales et tres-minces, 
suivent les contours du dessin lorsque l’ensemble est place 
sur la table du moule. 
Le melange colore, a l’etat pulverulent, est verse au 
moyen d’une petite cuillere jusqu’ä la hauteur voulue (1 cen- 
timetre ou plus) dans cette petite rigole. 
Le melange destine a former le fond du dessin ou la