Au milieu de ce mouvement progressif general, une seule
contree fait exception : c’est le Japon.
Ne produisant que de la poterie commune et de la porce-
laine, la difference de prix entre ces deux articles est trop
grande pour que le plus eher puisse etre adopte dune
maniere generale.
Pendant quelquetemps, il faudra la, comme il l’a fallu en
Emope, un article intermediaire ou fov the wAllion, comme
disent les Anglais.
A l’appui de cette assertion, on peut citer, d’une part, le
succes que les fai'ences fines ou les demi-porcelaines anglaises
et hollandaises (Maestricht) obtiennent au Japon et, d’autre
part, les recherches et les demarches que les fabricants
japonais font pour introduire chez eux ce genre de fabrica-
tion. Nous reviendrons tantöt sur cette question.
En Angleterre et partout sur le continent, sauf dans le
midi de la France et dans le nord de l’Allemagne, la por-
celaine est peu rdpandue, et la faience est generalement
employee.
Sur 100 potiers, 75 sqnt fai'enciers.
Le district des poteries, dans le Staffbrdshire, oü pres de
100,000 ouvriers s’occupent exclusivement de edramique,
produit 50 pibces de faience contre 1 piece en porce-
laine.
Je regrette de ne pouvoir citer le nombre de tasses et
d assiettes en faience que ce district produit chaque annee.
Ce nombre doit etre excessivement eleve, car chaque usine