Le faiencier a appele la chimie ä son aide et, des lors, le
probleme si difficile du dosage des pätes et des glacures a
ete, en grande partie, resolu : les tätounements, les-hesita-
tions, les depenses inutiles ont disparu pour faire place ä
une marche rationnelle et economique.
Le dosage des elements etant assure, on a poussö leur
brojage et leur preparation beaucoup plus loin qu’aupara-
vant, en augmentant largement la force mecanique employee
ä cet effet.
Cette force a, en outre, ete substituee aux bras de l’bomme
pour le malaxage des pätes et meme pour la confection du
plus grand nombre des objets,
Par cette suite de progres, la production de cbaque
fabrique s’est accrue considerablement et la quaiite de la
marcbandise a atteint une regularite et une uniformite
inconnues jusque-lä.
Cest ä tel point que, pour la faience fine, la plus usuelle
ou la plus repandue, il est souvent tres-difficile de distin-
guer aujourd bui la provenance des produits.
Les usines montees en dernier lieu en Espagne, en Italie,
en Portugal, etc., fournissent des faiences qui soutiennent
tres-bien la comparaison avec celles du Staffordshire. D’utiles
renseignementsontete fournis, ä cet egard, par l’Exposition
de Vienne.
Partout 1 importante question de la cuisson est restee en
retard. Heureusement, eile semble ä la veille d’etre resolue
par l’emploi des fours au gaz.