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Les porcelaines ordinaires, Manches ou decorees, de la
fabrique imperiale furent remarquees ä Londres, en 1871
pour leur bon marche. Ge sucees s’est renouvele ä Vienne.
La cuisson au gaz amenera-t-elle une nouvelle baisse? On
n’oserait encore 1’afflrmer, mais c’est probable.
MM. Hache et Pepi'n Lehalleur freres, fabricants de
porcelaines ä Vierzon (France), avaient aussi expose
ä Vienne de beaux produits courants, remarquables par
leur bon marche. Ces manufacturiers, apres de longs essais,
sont parvenus ä fabriquer des assiettes en porcelaine ä
la macbine en dconomisant de ce cbef 50 p. c. sur le prix
de revient.
Ils arrivent ä ce resultat par trois operations distinctes :
1° Fabrication de la er oute;
2° Epongeage et etendage;
3° Passage ä l’esteque avec peu ou point de pression.
L’economie dont il s’agit ici est assez notable, car on sait
que la fabrication ä la main coüte, cbez nous, 6 ä 7 francs
par 100 assiettes en porcelaine, tandis que l’ouvrier fai'en-
cier regoit moins de 1 franc pour la meme production.
Deux fabricants de Stockholm (Suede), MM. Rorstrand
et Gusteafsberg, avaient envoye des porcelaines et des
faiences usuelles assez bien reussies, tant au point de vue
de la forme que de la qualite.
Gräce, sans doute, au voisinage du feldspath et du kao-
lin, le second cotait seulement 25 florins un Service com-
plet, peint en bleu, pour 12 personnes.