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kilometres ä parcourir pour arriver a un examen appro-
fondi et comparatif de chacun d’eux.
J’espere que ce compte rendu ne se ressentira pas trop
de ces difficultes qui, pour moi, ont encore ete accrues par
cefait, que j’avais ä fonctionner dans deux groupes.
Je tächerai surtout detre aussi complet que possible
en ce qui concerne la relation des nouveautes importantes
que l’Exposition de Vienne a revelees en ceramique,
soit dans les moyens de production, soit dans les resultats
obtenus.
C’est, je crois, le principal point de vue auquel il faut se
placer pour un travail tel que celui-ci; car les publications
techniques sur cette brauche de fabrication ne font plus
defaut aujourd’bui; eiles sont meme aussi nombreuses
qu’elles etaient rares, ilya quelques annees.
MM. Brongniart, Ebelmen, Salvetat et Regnault ont
cbacun laisse des traces de leur passage a Sevres, par les
travaux les plus remarquables sur lart ceramique.
Arnoux, l’habile directeur des Etablissements de Minton
et C ie , dans le Staffordshire, a donne, dans ses notes, d’inte-
ressants details sur la fabrication anglaise. A cette serie,
il faut ajouter un rapport excellent et tres-etendu publie
par M. Clerfeyt, sur la ceramique ä l’Exposition interna
tionale de Londres en 1871, et dans lequel se trouvent de
precieux renseignements, tant historiques que techniques.
Ayant Ete appelE ä visiter la partie cEramique de cette
Exposition de South-Kensington, en 1871, j’Etablirai dans