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de ce grand concours de Vienne; mais nous y voyons
figurer aussi les produits des Etats-Unis d’Amerique, de
l’Egypte, du Bresil, de la Perse, du Japon, etc., etc.
II a ete dit, ä propos de la question des recompenses,
que les produits de ces divers pays ne devaient pas btre
compares entre eux. Toutefbis une Exposition universelle
ne peut justifler sa raison d’btre sans cette comparaison,
consequence en quelque Sorte obligee et .involontaire de
l’examen vers lequel l’esprit et l’attention sont attires.
A la France appartient une incontestable superiorite ;
la raaison Alfred Marne et C ie , de Tours, a expose d’admi-
rables et utiles publications qu’il serait trop long d’enume-
rer. Bornons-nous a citer la collection des classiques
frangais. Le chef de la maison Alf. Marne etant membre du
Jury International, sa raaison etait necessairement hors
concours et le Jury a regrette de ne pouvoir lui donner un
haut temoignage de la facon dont il appreciait ses impor-
tants travaux.
Dejä ä l’Exposition Universelle de Paris, en 1867, la publi-
cation de la Sainte-Bible avait fait decerner ä la raaison
Marne le grand prix d’honneur.
Mess. Hachette et C' e ont exposb les Saints Evangües,
veritable ceuvre d’art, qui fait le plus grand honneur ä
la librairie et ä la typographie francaises.
Pour cette publication, entreprise en 1860, il a fallu a
M. Gaucheret et aux cinq artistes qui travaillaient sous sa
direction, huit annefes pour terminer les planches avant