y fonctionnent ont eonsidErablement augmentE depuis que
Ton a commencE la transformation gEnErale des armes de
guerre pour les approprier au chargement par la culasse.
Les gouvernements avaient le plus grand intEret a pouvoir
disposer le plus tot possible de leur nouvel armement; ils
chercherent donc a suppleer a l’insuffisance des ouvriers
armuriers par une augmentation de machines-outils.
I/armurerie liEgeoise, qui avait, a cette Epoque, des com-
mandes considErables a exEcuter, dut suivre le meme
exemple pour la fabrication des canons de fusils, des pieces
diverses des mEcanismes et de la plupart des autres parties
des armes; mais ses ressources en personnel lui permirent
de conserver la fabrication ä la main pour l’achevement des
pieces EbauchEes a la machine, ainsi que pour le montage et
l’öquipage des fusils.
Comme les machines ne peuvent etre construites qu’en vue
d’un modele d’arme ddtermind, des Etablissements indus-
triels ont EtE crEEs a LiEge pour venir en aide aux fabricants
qui n’ont pas de commandes assez importantes pour faire les
premiers frais de machinerie; ces Etablissements peuvent
leur fournir, pour chaque espece d’armes, les diverses pieces
que comporte la fabrication, et notamment les pieces de
forge.
On voyait exposE a Vienne, dans la grande halle aux
machines, un tableau des plus complets de pieces d’armes
EtampEes et moutonnEes dans la perfection par les soins de
la SociEtE John Cockerill, ä Seraing; ces pieces Etaient