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Leurs fusils ä un ou a 2 coups se chargeant par la
bouche etaient cotds de 8 ä 80 francs; ils etaient destinös a
l’exportation.
L’exposition de leurs armes de chasse et de luxe se
chargeant par la culasse donnait une tres-bonne Idee des
progres röalisös ä Lidge dans cette partie importante de
l’armurerie.
Les modes de fermeture (Haien t vari6s et ingbnieux.
Presque tous ces fusils (Haien! a percussion centrale,
leurs modes de communication du feu a la cartouche (Haien t
gbndralement tres-simples; presque tous leurs extracteurs
«Haient automatiques.
Leurs canons se faisaient remarquer par la beautö de
leurs dessins et la regularite de leur fabrication.
Ces armes etaient parfaitement montdes; leurs platines ne
laissaient rien a dbsirer sous le rapport du ilni du travail;
leurs parties extbrieures etaient. generalement couvertes de
gravures, de ciselures ou d’incrustations d’un grand mdrite.
Le prix des armes exposees (Hait tres-peu <Heve, relati-
vernent a leurs qualitös; ainsi unexcellent fusil Lefaucheux,
du calibre 16, avec canons Bernard, ä percussion centrale
Lancaster et avec gravure anglaise, (Hait cote ä 200 francs.
II est regrettable qu’il n’ait pas (He fait plus d efforts en
vue de donner, a l’occasion de 1 Exposition de \ienne, une
id4e plus gbrnH-ale de notre industrie armuriere de luxe, de
chasse et de commerce. Si Ton consulte les relev^s officiels
du banc d’epreuves de l’Etat, ä Libge, on constate que la