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» calices, ostensoirs, chandeliers, reliquaires, fonts baptis-
» maux, benitiers, monuments funeraires, etc, etc. »
Malgre 1 etendue de ces indications, il restait facile d’y
echapper sans s’exclure du palais du Prater. La multiplicitb
des systemes amalgames par le programme permettait
ä beaucoup d’exposants de choisir le groupe au jury
duquel ils soumettaient leurs enyois. Les artistes voulurent
probablement eviter un exarnen qu’ils supposerent exclusive-
ment ritualiste; des fabricants comprirent mal l’expression
« art ecclesiastique; » d’autres producteurs se refuserent ä
diviser leur contingent par crainte de diminuer leurs chances
de rbcompense. Beaucoup d’oeuvres, evidemment destinbes
4 des usages religieux, furent inscrites au livret des beaux-
arts, attribuees aux groupes qui reunissaient les produits
d’apres lä nature de la matiere premiere ou selon le genre
de travail. La categorie « art ecclesiastique » fut m6me
rayee du catalogue spbcial de plusieurs pays. Aux jures du
XXIII 6 groupe, qui retrouvaient ä grande peine les objets
inscrits sous ce titre, il n’etait naturellement point permis
d’empibter sur le classement arretö par les commissions
nationales: ainsi leur fut-il interdit de comprendre, dans
leur etude, le tableau d’autel exposd parmi les peintures, le
calice d’orfevrerie classe entre les rails et les töles de
cuivre, la guipure de surplis melbe aux volants de dentelle,
et bien d’autres details du mobilier religieux tel que
l’avaient entendu les redacteurs du programme.
On concoit cependant que la Commission organisatrice de