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l’art pour principal criterium. Ainsi disparaissaient les
difficaltes presqae insarmontables qa’eat presentees une
appreciation strictement « ecclesiastiqae. » Comme toutes
ies verites philosophiques, les lois esthetiqaes sont uaes et
invariables, ä quelque oeavre qa’elles s’appliqaent, qael qae
soit le degre de talent de l’artiste. Poar les arts indastriels,
la destination da prodait impose, il est vrai, des exigences
de convenance, mais saus creer de conditioas particalieres
de beaate. L’art est an, comme la splendear ideale ä laqaelle
il tend. Les moyens maltiples employes poar exprimer le
beaa ne detraisent point son nnite, de meme qae la foi da
travaillear ne change pas le theme eternel. Il n’y a donc,
a proprement parier, ni art paien, ni art mosai'qae, ni art
boaddhiqae, ni art masalman, ni art chretien. Il a’existe
qae des essais, toajoars personnels, d’evoqaer la beaate
parfaite. Sans doate, la region oa vit l’artiste, l’epoqae ä
laqaelle il travaille, les croyances qa’il professe, la civili-
sation de sa patrie : moears, asages, goats passagers,
impriment aax prodaits laxaeax an cachet historiqae, ane
marqae de date, de nationalite. Cette variete des styles ne
change rien a lesthetiqne. Le beaa resto immaable, qae
l’oeavre soit destinee ä l’eglise oa aax asages de la vie civile.
La seale diffbrence entre les prodactions reservees aa calte
et celles qae sollicitent les aatres arts somptaaires consiste
en an certaiu atfranchissement da style contemporain ,
toates les religions, dejä des l’antiqaite, recherchant les
anciens modeles, respectes comme des types consacres.