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Touloun, sultan Hassan, el Azliar, elHakem; et dans les 
coquettes mesdjids, connues sous le titre inexact de tom- 
beaux des khalif'es. Sans secarter des types archeolo- 
giques, eile constituait une ereation neuve et originale, 
d’un style mauresque tres-pur. Le plan general, la coupole 
rappelaient la mosquee d’el Barkouk; le minaret faisait 
songer ä celui de Kai't-Bey; d’autres details etaient 
empruntes aux monuments sacres et funeraires designes 
sous le nom de riman-Chafey. A l’interieur, on retrouvait 
la salle carree a degagements lateraux; le mi/irab, dont les 
paroispeintes imitaient les marbres rapportes qui designent 
la direction de la Mecque. Des solives transversales qui 
eoupaient les angles sous le premier etage, pendaient ces 
belles lampes en verre peint dont la forme gracieuse et le 
decor caracteristique sont heureusement copies aujourd’hui. 
Sur les colonnettes greles, supportant l’ogive cordiforme, 
s’elevaient les galeries strictement reservees aux darnes 
musulmanes. L’interieur du döme, -comme toutes les 
poutres et les frises des murs, etait illustre de surates 
du Coran, proiilant sur des fonds rouges ou verts les 
elegants caracteres de lecriture arabe. Les portes olfraient 
les combinaisons coquettes que‘, des le ix e siede, les menui- 
siers egyptiens obtenaient par l’application d’une mar- 
queterie ä reliefs ponctuee de nacre ou de corail. Un riche 
tapis persan,recouvrant le sol, semblait inviter les islamites 
aux genuflexions et aux prosternations successives ordon- 
nees par le Czalavat. Le member d’oü l’iman enseigne le