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2. — Mosaiques.
La mosaique qui, de l’Assyrie, se repandit dans l’antiquitb
et prit ä Rome une part considerable ä la decoration des
temples, des palais, des habitations, netait que la mosaique
mate: morceaux de marbre agences seloh les contours
du dessin, ou fragments uniformes et souvent bien petits,
fixes dans un lit de ciment. Rome et Pompei nous ont
garde des chefs-d’oeuvre en mosaique dite « de pierres rap-
portees », copies presque indestructibles de tableaux ä jamais
perdus. Sous le regne d’Auguste apparut la mosaique en
verre, dont l’origine, comme l’expansion la plus somp-
tueuse, se retrouvent a Byzance. Des cubes reguliere de
verre teint dans la masse servaient ä la nuancer finement.
On adopta generalement pour fond les des incolores ä la
base desquels une feuille dor avait ete collee par le feu.
Lespremieres basiliques chretiennes, elevees par Constantin
et ses successeurs, ornerent leurs murs et leurs voutes de
ces superbes images, dont les plus solennelles, decrites
par Procope, ont disparu sous le badigeon qui recouvre
les parois de Sainte-Sophie devenue mosquee musulmane.
La proscription portee contre les images par les empereurs
iconoclastes avait epargne ces belles Oeuvres, pour ne
detruire que les representations en relief, suspectdes de
rappeier l’idolatrie. Les rites de la religion orthodoxe,
Xobriad si detaille, bannissent des temples grecs les statues
et les sujets sculptes. 11s admettent largement les peintures