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ses anciens chefs-d’ceuvre, ddlaisse naguere au point de
laisser croire ä la perte des secrets techniques, ce genre
de peinture reprend aujourd’hui son röle decoratif dans les
eglises restaurees et dans les nouvelles batisses religieuses.
La France compte, coname autrefois, un grand nombre de
peintres verriers. De belles figures, dessinees avec talent,
distinguaient les vitraux exposes dans une annexe oü la
ville de Paris, Protestant contre tonte pensee de defaillance
artistique, montrait l’energie avec laquelle eile sait se
relever de recents et terribles desastres (Ottin, Oudinot).
La coloration des vitraux de M. F. Chabin ne repondait point
parfaitement ä l’elegance riebe que reclament les verrieres.
Les tons brillants et nets, la disposition des figures entre les
separations des baies et des lignes principales de l’armäture
sont quelquefois ndgliges par certains verriers francais.
Chez d’autres, les couleurs sont voilees ou comme maculees;
parfois eiles restent päles et sans efiet. De belles images
transparentes, nuancees en tons intermediaires, ne peuvent
se placer au rang des combinaisons franches de couleurs
bien nettes que le peintre n’oserait juxtaposer sur la
toile, mais que le jeu des lumieres tamisees par le verre
colore barmonise si richement entre les baies trilobees
des fenetres gothiques. Les personnages principaux ne
doivent pas non plus etre demembres par les ferrures,
comme osait le faire un verrier, s’autorisant de quelques
modeles des temps oü la peinture sur verre oubliait ses
donnees speciales. Citons cependant, ä leloge dun artiste
D
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