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autres objets signes par M. Wilmotte etaient de fideles 
copies de petits monuments archeologiques. Malgre la 
difficulte d’execution, c’est, en general, par les procedes 
patients de la main-d’ceuvre soignee des anciens orfevres 
que l’exposant execute son mobilier deglise. Lemaillure, 
dont ü s’est fait une specialite, nous montrait les champ- 
leves a emaux durs lapides que fabriquait si habilement 
lecole rhenane dans la seconde moitie du xii 0 siede. 
Cette industrie artistique, dont Cologne fut probablement 
le siege, trouva aux bords du Rhin ses types caracteristiques, 
adopta un style de dessin pour ses fleurs ornementales, 
fit regner dans ses arabesques une gamme de tons partout 
uniforme et se distingua encore, par divers details du 
coloris, des emaux limousins. La fidelitd des reproductions 
de M. Wilmotte nous prouve qu’il connait cette technique 
si delicate. II possede toute la palette de ses devanciers 
du bas Rhin. Les oxydes sont habilement prepares et 
traites : les touches coloriees ne presentent aucune des 
petites defectuosites qui deparent souvent les imitations 
modernes, qui criblent la plupart des cloisonnes chinois, et 
qu’on regrette' de retrouver parfois sur de venerables 
modeles archeologiques. 
La revue rapide que nous achevons prouve que le groupe 
XXIII, malgre la defaveur evidente qui lui avait enlevb 
bien des numdros, comprenait un grand nombre d’oeuvres, 
dont la plupart affirmaient un progres artistique trds-