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de leur competence. L’Exposition de Vienne conviait, en
effet, les artistes et les industriels de toutes les nations
du globe; le programme du groupe XXIII disait donc:
« qu’en appelant les oeuvres d’art ecclesiastique, il ne
„ pouvait s’agir seulement des objets sacres employes par
„ une seule religion ». Le palais du Prater accueillait, sous
cette rubrique, tout produitde lart ou de lindustrie destind
au Service du culte, quelle que tut la croyance aux ceremo-
nies delaquelle l’objet düt figurer.
Cette revue universelle des ediflces sacres imposait au
jury l’obligation d’etudier, dans tous leurs ddtails, le sanc-
tuaire brahmanique de l’Hindoustan, la pagode bouddhique
de la Chine et du Japon, la mosquee musulmane, l’opulente
basilique du culte orthodoxe, le temple dvangdlique, leglise
des catholiques. Les explications du programme dlargis-
saient l’arene en enumerant des exemples relevds dans la
seule cathddrale chretienne du moyen äge. On indiquait
comme ressortissant, entre autres, du groupe XXIII, « les
„ plans et modeles d’architecture ou d’ornementation tracds
„ pour des ediflces sacrds ; les fresques, les vitraux, les
* tapisseries, les tentures, les mosaiques, les carrelages,
» les peintures et statues faisant partie des autels; les
„ oeuvres plastiques en bois, en pierre, en rnetal qui
* meublent les eglises ; les grillages, les stalles, les
„ retables, les vases saints, les chaires, les bancs, les
„ missels, les reliures, les orgues, les horloges, les cloches,
„ les autels, devants d’autel, draperies, voiles, crucifix,
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