Cette assurance doit etre maintenue jusqu a extinction de la
dette; si le proprietaire neglige de payer l’assurance, la
direction royale des mines y pourvoit d’office. »
Les avances sont soldees par les etablissements, pour
autant rpie la Caisse de prevöyance ne puisse y suffire; l’A's-
sociation de prevöyance a le plus grand interet a favoriser
le developpement des'cites ouvrieres, puisque les terrains
lui appartiennent. Ses avances sont donc principalement
limitees aux maisons construites dans ces colonies. Le
r l resor, au contraire, limite les siennes, depuis 1865, aux
maisons situees en dehors des cites ouvrieres.
Les chiffres suivants donnent une idee des resultats obte-
nus, de 1842 ä 1871, par l’application du Systeme que nous
venons d’exposer.
Ce Systeme a amene la construction de 3,081 maisons
comportant une somme totale de primes de 2,293,444 francs
payees par le Tresor. Les avances de la Caisse de pre-
voyance se montent, de 1842 a 1871, a 2,536,039 francs;
celles de 1 Etat s elevent, de 1865 ä 1871,ä 1,112,794 francs.
De ces 3,081 maisons, 1,027 ont ete construites dans les
colonies ouvrieres et 2,050 cn dehors de celles-ci, ce qui a
permis de logerau moins 3,081 familles et un nombre beau-
coup plus grand de celibataires. Le resultat le plus avanta-
geux est, dans tous les cas, que les ouvriers devenus pro-
priötaires de ces maisons ont etd des lors attaches aux
mines dune maniere durable.
II laut reconnaitre toutefois que l’etat de fortune des