tlans lequel il trouve, pour construire, l’aide de ses parents
ou de ses connaissancea. S’il paie son terrain un peu eher,
il y sera d’autant plus attache dans l’avenir. L’ouvrier ne
se trouve chez lui que dans une habitation construite selon
ses goüts, ses besoins, son genre de vie et ses rnoyens. De
plus, l’experience a demontre que les constructions etaient
le moins coüteuses quand eil es etaient erigees par les
ouvriers eux-memes.
Malgre ces beureux resultats, ee Systeme ne suffit cepen-
dant pas pour satisfaire entierement au besoin des bras. Les
formalites qu’il entraine, les garanties qu’il exige, les irais
de notaire, les demarches, etc., sont tels que les ouvriers
venant de l’etranger ne peuvent y trouver leur compte. Les
ouvriers deja installes dans le pays peuvent seuls y trouver
avantage.
C’est pourquoi l’Etat se vit force de chercher, en outre, les
moyens de fournir un asile provisoire aux ouvriers etran-
gers et a leurs familles jusqu’au moinent oü ils se trouve-
raient assez familiarises avec les institutions locales pour
participer aux avantages du Systeme preeddent. C’est amsi
que l’Etat fut amend ä construire lui-meme des maisons
ouvrieres dans quelques-unes des eolonies : 50 maisons,
groupees deux a deux, furent ainsi drigees, le ]>iix moyen
de ehaque groupe est d’environ 4,000 francs.
Chacune de ces maisons convient pour une famille et 3 ou
4 cdlibataires. La famille occupe, en general, la cuisine
et 3 pieces au rez-de -chaussee; letage, et quelquefois