Un plan coinplet de la. colonie d’Elversberg montrait la
disposition et le parcellage du terrain.
La diversite des constructions brigees jusqu’ä present a
eu corame excellent resultat de permettre une comparaison
entre les divers systemes. Cette comparaison a conduit l’ad-
ministration des mines ä s’arreler recemment a des types
normaux exposes pour la premiere fois ä Vienne et dus aux
btudes de M. A. Kind, conseiller en chef des mines et des
constructions au Ministere du commerce, ä Berlin. Ces tvpes
comprennent des habitations pour deux, quatre et huit
familles. Leur but est de servir de base a l’etude des nou-
veaux projets, sans porter toutefois la moindre atteinte ä la
liberte de l’architecte. II est clair, en etfet, que les condi-
tions locales devront btre avant tont observees, tant dans
les convenances des babitants que dans le cboix des mate-
riaux et du mode de construction.
Maisons-dortoirs et trains d'ouvriers. — Le Gouverne
ment prussien exposait bgalement le plan dune de ces
casernes du bassin de Saarbrück dont nous avons parle et
que l’on j appelle du nom caracteristique de maisons-dortoirs
(schlafhäuser). Ce sont des sortes d’bötels oü les ouvriers
qiii habitent des localitbs bloignees tröuvent un gute du lundi
au samedi, un lieu de reunion pendant le jour, et une cuisine
oü ils pr^parent eux-memes leurs aliments, lorsqu’il ne s’j
trouve pas annexb un restaurant economique. Le prix de la
pension y est de fr. 2-50 par semaine. Pour cet argent,
l’ouvrier recoit le coucher, le feu et la lumiere. Comme ces