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maisons, actuellement au nombre de soixante, sont accou-
plees et donnent toutes sur de langes rnes tracees syme-
triquement dans ce terrain. Chacune de ces habitations a
son entrbe particuliere, un jardin de 300 a 400 metres
carres et une etable. La disposition interieure ne laisse
rien a desirer : une belle cave dans le sous-sol; au rez-de-
chaussde, une cuisine et deux pieces; au 1 er etage, une ou
deux grandes chambres. Elles sont louees a un prix mo-
dique, de preference aux anciens ouvriers qui se sont distin-
gues pendant longtemps par leur bonne conduite et leur
application soutenue au travaiK C’est en quelque sorte une
i ecompense dont dispose la Societe en leur faveur. Comme
celle-ci possede en outre de grands terrains dont eile ne fait
pas emploi, eile a eu lheureuse idee de les donner exclu-
sivement en location a ses ouvriers, qui se forment ainsi
aux iravaux de 1 agriculture, dont ils tirent un assez bon
protit.
En l’annee 1860, l’importance de la colonie ouvriere etait
teile que 1 on obtint du Gouvernement que loute la surface
occupee aussi bien par les mines et usines de la Societd
que pai toutes leurs dependances, tut erigee en commune
distincte.
L ei ection de cette nouvelle commune imposa naturelle
ment a la George-Marie de nouvelles obligations, quelle
s’empressa de remplir. En etfet, il fallait des ecoles, des
eglises, des hopitaux, dont eile prit l’erection a sa charge.
En 1872, il existait aupres des usines, un vaste etablisse-