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dans la ville de Tours, ou aux envlrons, un nombre a peu
pres Egal, sans compter ]a cooperation des industries qui
l’alimentent, telles que : papeteries, fonderies de carac-
teres, fabriques d’encres et de peausserie, etc.
Au point de vue materiel, les ouvriers jouissent du plus
grand bien-etre.
Les ateliers sont Etablis dans les meilleures conditions
de salubrite. Ils sont vastes et entoures de jardins.
Les travaux de nuit et les chömages sont inconnus dans
ce vaste Etablissement, dont le personnel observe scrupuleu-
sement le repos du dimanche et des jours de fetes.
La question des salaires, qui souvent, et dans bien des
contrees, a Eie une cause d'agitation et de discorde entre
patrons et ouvriers, n’a jamais troublE la paix dans les
ateliers de M. Marne, qui s’est toujours empresse de pre-
venir les demandes d’augmentation de salaires, lorsqu eilos
etaient motivEes par la hausse des denrEes ou par d autres
causes lEgitimes.
La moyenne actuelle des salaires est de 5 francs pour les
liommes et de fr. 1-50 pour les femmes.
A ces salaires, relativement elevEs pour une vdle de
province, il convient d’ajouter encore les avantages que les
ouvriers de cet Etablissement retirent des Institutions
suivantes :
a) Deux caisses de secours pour les malades. — Les
ressources de ces caisses proviennent de dons considerables
faits par les patrons. L’une est constituee au proflt des
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