maitres et surveillants, maintieiit l’ordre et le silence. Les
hommes et les femmes travaillent söpar&nent dans les
ateliers. Les heures d’entröe et de sortie sont difförentes
pour les deux sexes, qui par ce fait ne peuvent jamais se
rencontrer dans les escaliers et les cours.
L’ivrognerie et le chomage du lundi sont inconnus depuis
longtemps parmi le personnel de la maison Marne.
Les enfants, entoures de soins particuliers, recoivent
dans l’ötablissement meme l’instruction et 1 education reli-
gieuses. Des recompenses, distribuees chaque semaine, les
encouragent a se bien conduire et ä sappliquer au travail.
Les mariages entre ouvriers et ouvrieres de la maison
6tant tres-frequents, il en resulte quun grand nombre de
mönages sont occupes dans letablissement. Lorsquilsont
des enfants en äge de travailler, on place autant que pos-
sible parents et enfants dans le meme atelier. Ces enfants
sont donc constamment surveillös par leurs parents, qui
s’övertuent a les rendre habiles dans leurs metiers.
Les travaux de pliure et de couture sont exclusivement
t #
röservhs aux femmes retenues chez elles par les exigences
du menage. Environ 150 meres de famille se trouvent amsi
occup£es au centre du foyer domestique.
M. Alfred Marne a construit une eite ouvriere a lours.
Elle comprend 62 maisons, qui ne laissent rien ä desirer
tant sous le rapport de la salubritd que souS celui de 1 am6-
nagement interieur.
Elles ont chacune un jardin et une distribution deau.