— 121
industriels autrichiens los acquirent immediatement pour le
prix coütant.
Yoici rnaintenant le prix que payait chacun de ces
ouvriers pour jouir de cette vie confortable, qui leur permet-
tait, ä Vienne, de se livrer ä leurs labeurs avec Fassiduitö
et lenergic qu’ils deploiont habituellement chez eux.
’ Chaque ouvrier payait fr. 6-50 par semaino pour le
logement et l’entretien de son linge. La nourriture, qui
comprenait quotidiennement trois rcpas ä la viande, ne
coütait que 20 francs- par semaine, gräce a l’achat fait en
gros, dans les docks de Londres, des principales deniees
de consommation, telles que : farines, riz, cafe, thc, sucre,
biscuits, etc. Et, pour que les aliments fussent bien sem-.
blables ä ceux que ces ouvriers avaient lhabitude de mangei
dans la mere-patrie, la Commission anglaise eut lheureuse
idde de faire venir un cuisinier du pays.
Non loin de ces installations ouvrieres, on apercevait
une vaste tente, qui pouvait abriter jusque 40 personnes et
oü les ouvriers anglais qui n’avaient pu se loger dans les
hötels venaient prendre tous leurs repas.
Des fourneaux montes sur quatre roues et ressemblant
parfaitement a une locomobile servaient a cuire le pam et
les gros morceaux de &ee/’dont les Anglais sont si friands.
L’Angleterre etait malheureusement la seule nationquieut
eu la pensee de contribuer aussi intelligemment au bicn-etre
des ouvriers quelle avait envoyes ä l’Exposition de Vienne.
C’dtait la un bei cxemple, dignc des plus grands öloges.