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de ses usines par la creation de Caisses de secours et de
prevoyance.
Les ouvriers sont reprdsentes, dans le Conseil d’admi-
nistration de ces Caisses, par des dölegues dlus tous les
ans dans chaque atelier. Ces ouvriers se sont successivement
impose une retenue de 1, puis de 2, puis de 3 p. c. sur le
montant de leurs salaires.
En meme temps, la SocieCe stirnulait ces efforts en appor-
tant a ces Caisses un contingent 6gal a la moitie du chiffre
des cotisations, et s’associait ä leur administration, en s’y
faisant reprösenter par ses chefs d’ateliers. Dans chaque
commission locale, c’est au directeur de l’etablissement que
revient la presidencc; dans le comite central, c’est au direc
teur gdnöral quelle est devolue. Diverses sous-commissions,
sp^cialement composees de membres ouvriers, font, sous
la presidence d’un contre-maitre, les enqu6t.es necessaires
au controle des demandes de secours. Les Caisses de secours
et de prdvoyance, grace a ce concours de ressources, ont pu,
depuis 22 ans, etendre graduellement leurs opörations,
donner gratuitement les soins medicaux et pharmaceutiques
tant aux ouvriers qu’a leurs familles; allouer des indemni-
tds aux malades, des pensions viageres aux ouvriers infir
mes; accorder des secours plus ou moins prolongds aux
veuves, aux enfants ct aux parents des ouvriers ddcedes au
Service de la Societe; enfin, attribuer des subventions tempo-
raires aux familles sur lesquelles pesaient des charges
exceptionnelles.