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devenir lui-meme propriötaire, en morcelant quelques par-
ties de terrains, pour les lui vendre ä des prix excessive-
ment moderös. Les ouvriers de la Vieille-Montagne se
sont construit sur ces terrains des maisons modestes, mais
confortables; la Sociöte leur a fait des avanoes de fonds,
pour qu’ils puissent clever ces constructions, et leur cede,
au prix de revient, tous les matdriaux necessaires : moel-
lons, briques, pierres, bois, etc.; eile leur accorde des faci-
lites, soit pour le paiement du prix de ces cessions, soit
pour le remboursement des avances. A d’autres ouvriers,
eile vend des maisons toutes faites, payables partie au comp
tant et le restant du prix par annuitös modernes.
Enfin, dans le but d’accroitre encore le nombre des habi-
tations ouvrieres, la Vieille-Montagne engage des entrepre-
neurs ä construire, a leurs risques et p4rils, un certain
nombre de maisons, en leur donnant, par contre, la garantie
d’un loyer remunerateur pendant une Serie d’annees.
La Societe loue ä des prix tres-moderes les maisons
quelle possede : les logements de cdlibataires ne coütent
que 24 a 36 francs par an; les maisons pour familles se
paient de 60 ä 120 francs, y compris la parcelle de terrain
attenante.
A cötd de ces efforts, un esprit general d’ordre et de
moralite, le maintien des femmes marides au foyer domes-
tique, des relations entre directeurs et ouvriers caract4ris<ies
par la longue dur^e des Services et la bonne entente, tels
sont les merites qui ont valu ä la Societe de la Vieille-Mon-