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laites sur les salaires des ouvriers et des gbnereux verse- 
ments de la Socibtb. 
Tous les mineurs sont, de plus, affilibs a la Caisse com 
mune de prbvoyance de la province de Liege, qui accorde 
des pensions aux ouvriers mutilbs, ä leurs veüves et ä leurs 
enfants. 
Le veritable role de la femme est scrupuleusement res- 
pectb au Bleyberg. Les meres de famille conservent leur 
place au foyer domestique, et les jeunes Alles sont exclues 
des mines et des fonderies. Elles ne sont admises, et en petit 
nombre, que dans les ateliers oü les travaux exigent plus 
d’attention que de force. 
Entin, la Society interdit les cabarets aupres des usines, 
et se rbserve le droit de limiter le nombre des personnes 
qui peuvent habiter chacune des maisons qu’elle donne en 
location. 
L’ensemble de ces institutions et leurs reglements ont 
produit des resultats inespbrbs, qui se constatent par l’ab- 
sence complete de greves ou de contestations entre les chefs 
ou les ouvriers, ainsi que par le nombre de ces derniers qui 
deviennent propribtaires : 24 p. c. de ceux-ci sont proprib- 
taires ou appartiennent a des familles de propribtaires. 
L’ivrognerie et la dbbauche sont des vices presqu’inconnus 
t 
dans le personnel employb a la Söcibtb anonyme du Bley 
berg. 
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