— 46 —
Les öleves de l’bcole primaire de gareons recoivent, trois
Ibis par semaine, des lecons de solfege et de chant. C’est
]a pbpiniere d’oü sortent les meilleurs instrumentistes de la
Socibtb d’harmonie de Couillet.
Ces eleves, ainsi qüe les ouvriers qui en temoignent le
desir, sont-admis, trois fois par semaine, de 7 ä 9 heures
du soir, a une beole de dessin linbaire et de machines. Un
des ingbnieurs attachbs ä l’usine y donne les lecons, et
enseigne en meine temps les premiers blbments de la gbo-
mötrie. Cette bcole fournit a la Socibte de bons ouvriers
mbcaniciens et d’intelligents contre-maitres, pour toutes les
parties du Service des usines.
Les bleves de ces bcoles qui veulent se livrer aux tra-
vaux mecaniques sont admis, des Tage de 13 a 14 ans,
comme apprentis , dans les ateliers de construction de
machines de l’etahlissement. Cet apprentissage n’est jamais
de longue duree; des que ces jeunes gens sont aptes ä
rendre quelques Services, on leur accorde un salaire,
modique d’abord, et qui s’öleve en raison de leurs capacitbs
et de leur aptitude au travail.
L’ouvrier, en rentrant chez kti apres son travail, ne
trouve pas gbnbralement le bien-etre auquel lui donne droit
son pbnible labeur, et qu’une bonne mbnagere pourrait lui
procurer avec les ressources dont disposent en gbnbral les-
familles ouvrieres du pays.
L’administration de la Societb de Couillet a pensb qu’il
restait une lacune a combler parmi les institutions qu’elle