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a fonddes pour ses ouvriers. Dans ce but, eile a crdd une
ecole menagere, ot'i les filles des ouvriers, admises des 1 äge
de 14 ä 15 ans, sont initides aux soinsdu menage. Onleur
apprend la lecture, l’dcriture, le calcul, en meme temps que
la cuisine, le lessivage, le-repassage, le tricot, la couture,
enfin, tous les travaux manuels ä la portee des femines
d’ouvriers. Elles y recoivent egalement une solide dduca-
tion morale et religieuse. Appelees plus tard a devenir
dpouses et meres, les jeunes fernmes qui auront puise k
cette Institution des notions d’ordre, d’dconomie et de
morale, rendront leur modeste interieur tellement agrdable,
que l’homme auquel elles associeront leur destinde nira
pas depenser son salaire au cabaret, mais restera chez lui,
oü il se sentira heureux et content.
Cette ecole menagere, annexee aux öcoles gardiennes et
primaires de filles, est dirigde par les memes Soeurs de
charitd qui prodiguent aussi leurs soins aux ouvriers blessds.
Societes de musique. — Dans le but d’elever le niveau
moral des travailleurs, et afin de donner a la classe ouvriere
le goüt des jouissances intellectuelles, 1 Administration a
dtabli deux Socidtds de musique : a Couillet, une Socidte
d’harmonie fondde depuis 1861, et dont le personnel se
recrute parmi les employes et les ouvriers des exploitations
charbonnieres de Marcinelle et des dtablissements mbtal-
lurgiques, — et une Societö de fanfares r a la miniere de
Ville-en-Wäret (province de Namur).
Ces deux Socidtds, dirigdes par un artiste de mdrite.