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comptent quelques exöcutants qui ne seraient point ddplacös
dans des orchestres de premier ordre.
Elles organisent des rdunions musicales, qui ont un grand
attrait pour les ouvriers. Les depenses qu’occasionnent ces
Societös de musique sont couverles par un subside de l’eta-
blissement, auquel viennent s’ajouter les rbtributions que
paie annuellement le personnel des employös.
Autriche.
§ 1 er . — Des caisses d’eparone dans l’empire
d’ autriche.
La rnultiplication des caisses d’öpargne et les facilitbs
qu’eiles accordent aux deposants sont des moyens efficaces
d’exciter les classes laborieuses aux liabitudes d’ordre et
d’dconomie, qui sont le point de döpart de toute ölevation
morale et materielle (1).
Le Gouvernement autrichien s’ötant, depuis quelques
aimees, activement preoccupd du dbveloppement de ces
institutions, il ne sera pas sans intörbt de constater les.bril-
lants rbsultats qui ont couronne ses efforts persbverants.
En 1830, sur 693 caisses d’dpargne dont on connaissait
l’existence en Europe, la monarchie autrichienne n’en comp-
tait que six, tandis que la Grande-Bretagne en possbdait, ä
eile seule, plus de 230!
(1) L’habitude de l’dpargne n’est-elle pas un indice certain de relbvement du sens
moral'!