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ont donne les meilleurs rEsultats en Angleterre et en Bel-
gique. Ce sera un moyen efficace de faire appretier 1’utilitE
des Etablissements depargne dans les localites les plus eloi-
gndes des grands eentres de population.
M. Ehrenberger, a qui nous empruntons ces details sur
l’organisation des caisses depargne autrichiennes, fait des
comparaisons tres-instructives entre les Etablissements de
ce genre existant dans differents pays de l’Europe. II
est regrettable seulement qu’il ait oublie de parier de
la Belgique, qui donne Egalement de grandes facilites et de
prEcieux avantages a ceux qui pratiquent leconomie.
II rEsulte de ces comparaisons que l’Autriche, tout en
comptant relativement un petit nombre de caisses d’Epargne,
est, apres l’Angleterre, le pays oü le chiffre total des dEpöts
est le plus considerable.
Si l’on repartit ces depöts par tete d’habitant, on trouve
que lepargne moyenne atteint, dans la monarchie autri-
chienne, fr. 41-80, chitfre qui n’est surpassö que par la
Suisse, le Dänemark et la Norwege.
A la fin de 1871, l’Autriche possbdait 211 caisses
dEpargne, dont la moitiE environ dans la basse-Autriche.
La BohEme, Salzbourg, la Carniole et Bukowina n’avaient
chacune qu’une seule caisse d’Epargne.
L existence des etablissements d’Epargne en Autriche est
due surtout ä l’initiative des communes, — rarement aux
administrations de districts, et tout a fait exceptionnellement
ä des associations privEes.