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l’exploiterent en creant une societe coopörative dite de
consommation.
Cette association emit des parts de 25 francs, payables ä
raison de 5 francs par an. Actuellement, 1,200 parts sont
souscrites par 165 sociötaires.
Le proprietaire de l’usine a pris a sa Charge les conti i-
butions de l’association, a laquelle il a fourni les locaux et
tout ce qui les garnit moyennant un loyer nominal. Elle a
btd autorisde a vendre a l’usine tous les objets qui lui sont
nbcessaires, tels que les fourrages pour chevaux, les lourm-
tures de bureau, etc.
Les affaires de cette association ayant pris un grand
ddveloppement, le D r Faber, pour ne pas les entraver,
consentit a lui ouvrir un crMit.
La Societe de consommation vend les articles quelle tient
h 5 et meme 10 p. c. en-dessous du prix que demandent les
boutiquiers du voisinage. Quant a la qualite, ces marchan-
dises ne laissent rien a desirer. Elles sont livrees au per-
sonnel de l’dtahlissement au comptant ou contre un bon,
ou bien encore au moyen dun livret delivrd par l’adminis-
tration a l’ouvrier et sur lequel se trouve inscrite la somme
a concurrence de laquelle il peut acbeter chaque mois
proportionnellement au salaire quil gagne.
Une boucherie bconomique est * ögalement orgamsee a
Eibiswald. Elle est remise a un boucher de la localite, qui
s’est engagö ä fournir la livre de viande de premiere
qualitb a 5 Centimes en-dessous des prix courants.