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traitent paternellement leurs ouvriers, M. von Drassehe,
grand propriEtaire de charbonnages dans diverses parties
de l’Autri’che-Hongrie. Ainsi que MM. Faber et von Starek,
il a cree, aupres de ses charbonnages, des institutions
philanthropiques qui concourent largement a procurer a ses
2,132 employes et ouvriers non-seulement un grand bien-
etre moral et materiel, lorsqu’ils sont valides, mais aussi
des secours aux infirmes et aux vieillards. II assure, en
outre, le sort des veuves et pourvoit aux frais que necessite
l’Education d§s orphelins. De cette maniere, M. von Dras
sche a reussi ä maintenir l’harmonie de la paix et de l’acti-
vite dans ses Etablissements.
Prusse.
§ l el '. — Institutions ouvrieres des mines et des usines
DU GOUVERNEMENT PRUSSIEN (1).
Depuis la loi du 21 mars 1860, le Gouvernement prus-
sien se borne a exercer une surveillance EclairEe sur les
associations de prevoyance crEEes par l’industrie privEe. II
n’intervient directement qp’aupres de celles qui sont Insti
tutes aux mines et usines qu’il exploite lui-meme.
(I) Ces institutions ont dtd ddcrites d’une maniere eomplete dans la Revue universelle
des mines (tome XXXIV, p. 339 et suivantes), par M. Habet«, ingdnieur des mines. Ce
travail, que nous avons mis largement ii contribution, fait partie d’une etuile tres-
remarquable sur l’Exposilion universelle de Vienne, dans laquelle l’aüteur passe en
revue, avee l’autoritd qu’on lui connait, tout ce qu’il y a observd d’intdressant copeer-
nanl les mines et la metallurgie.