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ronnant le bassin de Saarbrück etaient tellement encom-
bres par les ouvriers que les nouveaux arrivants ne trou-
vaient pas ä se loger. On commenca par etablir les
cblibataires et les ouvriers venant de localites eloignees dans
les locaux spöciaux (zechenhaüser et schlafhäuser) situes
a la mine. Les ouvriers y trouvaient des lits et avaient la
faculte de se preparer leurs repas dans une cuisine com
mune; mais ce Systeme ne fut jamais considere que comme
un pis-aller, parce que le Gouvernement avait avant tont en
vue de creer de nouvelles familles de mineurs, par une vbri-
table colonisation, semblable ä celle qui avait si bien reussi
en Silbsie.
La colonisation proprement dite commenca en 1842.
Tous les mineurs qui voulaient construire pres des mines
recevaient de la Caisse de prevoyance des avances, a 4 p. c.
d’interet, de 375 a 565 francs, remboursables par termes
mensuels de fr. 3-75 ä fr. 7-50; le Tresor leur payait, ,en
outre, des primes de 95 a 150 francs. Le Gouvernement
n’accordait toutefois cet avantage que dans les localites oü
la colonisation etail necessaire, et la prime, notamment,
n’ötait acquise que pour des maisons construites d’apres un
plan approuve par FAdministration et assez spacieuses pour
y loger une seconde famille ou quelques ouvriers cbliba-
taires.
Cette mesure eut un excellent etfet, car, des la premiere
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annöe, 74 ouvriers se presentaient pour recevoir des avances,
qui s’blevbrent en moyenne a fr. 488-75. Chacunedes 74 mai-