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sons construites, en vertu de ees avances, regut le minimum
de la prime.
Les evönements de 1848 vinrent arreter ce mouvement,
et Ton reconnut bientöt qu’il fallait augmenter l’appat destine
ä attirer l’ouvrier vers la propriötö. Le prix des terrains et
des matöriaux avait d’ailleurs augmente considörablement,
et, a mesure que les nouvelles constructions devenaient
plus nombreuses, l’ouvrier ne pouvait plus guere compter
sur l’aide de ses voisins, lorsqu’il s’agissait pour lui de
construire. Aussi les primes furent-elles portees ä 130 et
jusqu’ä 225 francs dans les communes oü le manque de
logements se faisait le plus vivement sentir. Cette augmen-
tation du taux des primes resta, cependant, sans effet, et,
en 1855, la prime fut fixee de fr. 262-504 375 francs et payee
par le Trösor; les avances offertes par la Caisse de pre-
voyance a ceux qui bätiraient dans un rayon de 1/2 mille de
certaines mines f'urent portees a fr. 937-50; ceux qui bätis-
saient dans le rayon compris entre 1/2 et 3/4 mille ou dans
un rayon de 1/2 mille de certaines autres mines n’avaient
droit qu’ä une prime de fr. 93-75 a 68-75 et ä une avance
de fr. 562-59. Cette augmentation des avances et des primes
ne sulfit pas encore pour creer des logements en nombre
süffisant, et, des le 1 er juillet 1855, la prime fut portee a
450 et meme a fr. 562-50; les avances furent de meine
tixees a 750 et fr. 937-50 pour la premiere categorie.
Pour la seconde, les primes furent portees a fr. 262-50
et 375 francs, et les avances a fr. 562-50 et 750 francs.