A partir de 1855, eile acheta certains ierrains enclaves
Jans les forets domaniales qui prbsentaient une grande
valeur pour l’administration des forets, puis eile les echartgea
eontre des parcelles boisces, en introduisant dans le contrat
la condition que ces dernieres pourraient etre vendues aux
ouvriers comme places a batir. C’est ainsi que, de 1855
ä 1864, un total de 255 hectares de forets, d’une valeur de
plus de 500,000 francs, fut acquis par la Caisse de pre-
voyance de Saar brück.
Ces terrains servirent a elever de veritables cites ou des
colonies ouvrieres, comme on dit en Allemagne. Ils furent
divises, dapres un plan determine, en parcelles de 12 ares
/6 centiares; la moitie de cliaque parcelle devait etre consa-
cree a y construire une maison avec jardin, le reste devait
etre cultive. Cliaque place a batir est cedee au colon eontre
argent comptant; le champ qui l’accompagne lui est provi-
soirement donne ä bail, saus exclure toutefois son acqui-
sition simultanee. Le prix du terrain a batir est cote au taux
le plus bas possible, de maniere toutefois a mettre la caisse
de prevoyance a l’abri des pertes eventuelles. Tel est le
Systeme qui perniit de creer de nouveaux terrains a batir,
malgre la legislation forestiere. Mais on reconnut liientöt
que les ouvriers mineurs mit plus de tendance a se rap-
procher des villages qua fonder des cites ouvrieres, qui
souvent donnaient lieu a des difficultes avec les communes
du territoire de qui eiles dependent. Le Gouvernement,
par suite, fut encore une Ibis reduit a elever le taux des